Collectif sous la direction de Pierre Musso
Préface d’Alain Supiot
Comment se métamorphosent les relations de l’État et de l’Entreprise à l’heure de la mondialisation, de la crise du politique et de la technologisation généralisée et accélérée des sociétés ? L’État et l’Entreprise sont producteurs de normes, mais aussi de cultures, de signes, de symboles et de représentations sociales, telle que la dichotomie « privé/ public ». Ils portent notamment l’opposition entre « intérêt général » et « intérêts particuliers », aujourd’hui remise en question.
Ces deux grandes institutions de l’Occident sont fondées en légitimité et contribuent à « penser » et à organiser la société. Toutefois, ne faut-il pas sortir de ce face-à-face institutionnel entre État et Entreprise pour redonner toute sa place à la « société civile », au secteur de l’économie sociale et solidaire et au(x) commun(s) ? D’autant que ces deux institutions majuscules portent des imaginaires très diversifiés selon les pays et les systèmes culturels.
Cette problématique est ici explorée par un collectif de chercheurs de diverses disciplines, des responsables d’entreprises privées ou publiques et des hauts fonctionnaires, dans le cadre des séminaires de l’Institut d’Études Avancées (IEA) de Nantes, lieu de recherche et d’échanges pour penser le monde autrement, par la confrontation et la concertation des civilisations, notamment entre Nord et Sud.
Ouvrage conçu sous la direction de Pierre Musso avec les contributions de Jean-Baptiste Barfety, Marc Chopplet, Pierre Dardot, Corine Eyraud, Pascal Feillard, Jean-Christophe Gracia, Romain Laufer, Jean-Louis Laville, Sébastien Massart, Pierre Musso, Karine Patte, Jean Peyrelevade, Baptiste Rappin, Stéphane Rozès, Jean-Michel Saussois, Alain supiot, Michel Volle.
15×24 cm – 216 pages
20,00 €