totalité et infini

Collectif sous la direction d’Éric Hoppenot, Michel Olivier et Joëlle Hansel

Totalité et infini (1961), œuvre majeure d’Emmanuel Levinas, est l’exposé de l’éthique de l’altérité qui a fait de lui l’une des figures les plus marquantes de la philosophie du xx e siècle. Dans la trace de lectures multiples (Husserl, Heidegger, Descartes, Platon ou encore Rosenzweig), il y déploie une philosophie éthique qui se départit de tout fondement ontologique. Si Totalité et infini est bien une « œuvre de ruptures », c’est qu’elle se donne pour projet de rompre avec l’histoire de la philosophie qui donne le primat au même et à la totalité. Penser l’existence, l’advenue au monde et sa signification, à partir de la présence d’autrui, tel est l’ambitieux projet d’Emmanuel Levinas. Ne plus inscrire le « Je » comme fondement de la pensée, tel est son geste révolutionnaire.
La relance du motif fondamental de l’« il y a », les gestes de rupture avec la figure de la totalité et certaines traditions de la phénoménologie, de l’épistémologie, voire de la philosophie analytique, l’actualité de l’œuvre et l’apport pratique de Totalité et infini à l’interprétation du monde contemporain (justice, politique, éducation), le dialogue entre Totalité et infini et des pensées qui ont nourri ou qui ont croisé certains motifs de la pensée de Levinas – Henri Bergson, René Girard, Maurice Blanchot : tels sont les enjeux explorés dans ce livre.

Ouvrage collectif sous la direction de d’Éric Hoppenot, Michel Olivier et Joëlle Hansel.
Avec les contributions de : Flora Bastiani, Benoît Chantre, Hugues Choplin, François Coppens, Pascal Delhom, Corinne Enaudeau, Arnaud François, Miguel García Baró, Georges Hansel, Joëlle Hansel, éric Hoppenot, Malgorzata Kowalska, Yasuhiko Murakami, Michel Olivier, Jean-François Rey, Jean-Michel Salanskis.

15×24 cm – 272 pages

24,00