passer sans fin

Claude Molzino

Soit une sculpture paradoxale, une structure, une épure, où la matière se fait équilibriste ne conservant que la trace de sa forme, c’est-à-dire en réalité sa forme, car qu’est-ce qu’une forme sinon la trace d’un mouvement ? Il s’agit de bronze, ce métal lourd mais dont la pesanteur ici se retourne, s’inverse et prend son envol, battant en brèche la vocation formelle du matériau, comme dit Focillon, et assumant en plénitude l’appel de la sculpture à être un art aérien, un art de l’ouvert.

15x19cm – 48 pages

15,00