Normes étatiques et pratiques locales en afrique subsaharienne

Collectif sous la direction Mamadou Diawara et Ute Röschenthaler

Comment les normes dictées par l’État influencent les acteurs locaux d’Afrique subsaharienne, et comment ces derniers s’y confrontent au quotidien ? Les contributions ici réunies examinent cette problématique dans le champ des médias, du foncier, du développement, de la santé et de l’environnement.
Qu’est censé dire et faire un agriculteur d’Ekondo Kondo, en pleine forêt camerounaise, lorsque l’État ou le directeur d’un projet de développement, lui ordonne de vivre selon de nouvelles normes et non plus selon celles jusqu’alors en vigueur, construites tout au long de l’histoire ? Que peut dire et que peut faire le journaliste ou la présentatrice de radio dès lors que l’État se met à légiférer, en lui imposant un code qui jusqu’ici n’était pas le sien ? Comment concilier pastoralisme et développement de l’agriculture dans le Delta intérieur du Niger ? autant de questions parmi bien d’autres qui montrent combien la mise en œuvre de politiques imaginées par un état central (avec souvent l’appui de grandes institutions internationales comme le FMI ou la banque mondiale) peut-être à la fois très compliquée mais aussi inefficiente en raison d’une réalité locale souvent totalement ignorée lors de la prise de décisions.
Ces communications sont fondées sur un travail de terrain suivi d’échanges dans le cadre d’une conférence où ont pu être ainsi confrontés les points de vue de spécialistes de différentes régions du monde de l’Afrique anglophone (Cameroun, Ghana et Kenya) et francophone (Mali, Cameroun).

Collectif sous la direction Mamadou Diawara et Ute Röschenthaler avec Isaiah Afu, Patricia Awiah, Mbaye Bathé, Mamadou Diarra, Bakary Doumbia, Issa Fofana, Andreas Jacobs, Kerstin Schopp, Anneliese Sozanski, Boureima Touré.

15×24 cm – 264 pages

24,00