Denis Kambouchner
Grand philosophe, grand mathématicien, Descartes a-t-il été aussi un grand écrivain ? La question est classique. À l’évidence, il existe un style cartésien, dont le Discours de la Méthode offre une sorte de bouquet, avec ses longues phrases à la construction puissante et aux savantes modulations.
Ce style résulte d’une éducation littéraire que Descartes n’a en vérité jamais répudiée. De quoi cette éducation a-t-elle été faite? Quelle relation le philosophe entretient-il avec le langage? Comment passe-t-il du latin, «langue de ses précepteurs», au français, «langue de son pays»? De quel travail de la pensée la phrase cartésienne est-elle le théâtre?
Ces questions n’ont rien de subsidiaire. Se pencher sur le style de Descartes, c’est s’engager dans un voyage à travers ses textes. Des notes de jeunesse jusqu’aux dernières lettres, on y rencontrera des paysages presque ignorés, où s’incarne, au plus loin des simplifications scolaires, une pensée d’une audace restée inouïe.
Ce style résulte d’une éducation littéraire que Descartes n’a en vérité jamais répudiée. De quoi cette éducation a-t-elle été faite? Quelle relation le philosophe entretient-il avec le langage? Comment passe-t-il du latin, «langue de ses précepteurs», au français, «langue de son pays»? De quel travail de la pensée la phrase cartésienne est-elle le théâtre?
Ces questions n’ont rien de subsidiaire. Se pencher sur le style de Descartes, c’est s’engager dans un voyage à travers ses textes. Des notes de jeunesse jusqu’aux dernières lettres, on y rencontrera des paysages presque ignorés, où s’incarne, au plus loin des simplifications scolaires, une pensée d’une audace restée inouïe.
Denis Kambouchner enseigne l’histoire de la philosophie moderne à l’université Paris-I. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur Descartes.
12×16 cm – 120 pages – 10,2 €