Le Musée de la conversation

Roger Alexandre

Aux grands maux les grands remèdes – Bonsoir la Compagnie! – Briller par son absence – Cela fera du bruit dans Landerneau – Embrassons-nous, Folleville! – Et ta soeur! – L’argent n’a pas d’odeur – Le nerf de la guerre –Mais où sont les neiges d’antan! – Mon siège est fait – Mort avant l’âge – Moulin à paroles – Noblesse oblige – On ne meurt qu’une fois – Pas d’ça, Lisette ! – Pour vivre heureux vivons caché – Que diable allait-il faire dans cette galère ? – Qui sème le vent récolte la tempête – Revenons à nos moutons – Souvent femme varie – Tour d’ivoire – Vie de bâton de chaise !

Ces expressions sans nom d’auteur sont, en quelque sorte, à tout le monde. Elles agissent sur nous comme des emprunts anonymes et des signes de reconnaissance, on les trouve (elles nous trouvent) en parlant, dans la trame du langage. Comme les clichés: elles nous parlent dans le moment où nous croyons être maîtres de notre parole. Retrouver la source, l’ouvrage ou l’anecdote mémorable à l’origine de ce genre de formule, c’est la tâche que s’est donnée Roger Alexandre d’abord dans ses chroniques du Figaro et du Gaulois avant de les regrouper en volume en 1892 dans un Musée de la conversation puis, devant le succès, en 1901, dans Les mots qui restent.
La collection Le Philologue présente ici un mélange choisi des deux ouvrages, avec une sélection d’entrées propre à intéresser et, surtout, à réjouir le lecteur contemporain tant les anecdotes sont savoureuses puisqu’elles se terminent, comme de juste, par un bon mot.

12×16 cm – 90 pages

10,20