Victor Cousin
Précédé de La mort du philosophe par Jean-Jacques Gonzales
Jean-Jacques Gonzales, dans sa Mort du philosophe, suit, pas à pas, le labyrinthe des copies, plagiats et autres effacements du texte source, tous animés par un identique et funeste souci d’écrire indéfiniment le même texte. Et pour plus de clarté – ou de confusion –, les éditions Manucius ont décidé de rééditer le manuscrit manquant depuis plus d’un siècle et demi, le Kant dans les dernières années de sa vie de Victor Cousin (1830), et qui se révèle, lui aussi, possédé par le vertige infini de la réécriture du Même, prisonnier de cette fascination noire et grinçante pour les derniers jours du philosophe qui irradie l’ensemble de la littérature funéraire kantienne, archives toutes borgésiennes en lesquelles se côtoient Pierre Ménard, Ireneo Funes, et le Gardien aveugle de la Bibliothèque de Babel.
12×16 cm – 108 pages – 10,2 €