Ebauche de Mallarmé

Jean-Jacques Gonzales

« Il faut imaginer Mallarmé lycéen – ce n’est pas si difficile – en tout jeune homme, efféminé, précieux, voix flûtée, gestes compassés, théâtraux, bousculé, rudoyé par ses camarades ébahis, envieux devant sa maîtrise de la langue, ses fastes, ses pouvoirs.
Exaspérés, lucides, ils le tabassent.
Il se fait appeler Comte de Boulainvilliers.
Impressionnés, ils se taisent. Il triomphe, juste avec des mots. »

15×24 cm – 100 pages

15,20